dimanche 22 mai 2011

Méthode et Improvisation.



Et voilà la situation, plage acoustique improvisée d'aérophones et de diverses environnements sonores où s’insinue le texte de Benoit Fourchard, éclaté, éparpillé, désarticulé démantibulé et remis d'aplomb par Jeff Gondek, par ci par là, en multidiffusion.  
La méthode Maxwell* des Fruits du hasard* (Coco Bernardis qui met ici en jeu) respecte c'est sur la norme ISO 9001* avec "ses exigences organisationnelles requises pour l'existence d'un système de qualité". 
Qualité de l'air qui file, qui court et circule, cet état en suspension qui dépend du lieu, de ce qui s'y passe, s'y trame, de ce qu'il renferme, merveilles et singularités acoustiques, et de la possibilité de rendre visible l'invisible sensation de l'unique, de cet éphémère instant, collectif. 
Qualité de l'écoute, seul méthode pour percevoir et se laisser emporter par le présent. L'ici et maintenant incandescent pour peu que l'on veuille bien le laisser être. 
Qualité de disponibilité, cet élément fondamental ouvrant la porte à l'inimaginable et à la surprise. Le hasard et "l'accident" comme piste, comme horizon comme appui, comme mondes inconnus et impatients à être déployés. Tout est déjà là mais on ne sait ce qui est encore là.  Chasse au trésor, et puis soudain cette élévation, une communion du présent.

L'aspect physique de La méthode Maxwell est dans l'équilibre, château de carte des sensations tenues en haleine et en l'air. Nul théâtre, nul concert, nul virtuosité technique mais le pari de rendre mobiles et articulés des mondes abstraits ou très narratifs, des espaces élargis ou la densité d'une présence, le corps et l'incroyable immensité d'une architecture spontanée qui provoque - parfois souvent pas toujours seulement ici - l'apparition d'un élément inconnu, révélé, vibrant, incroyable et fantastique et qui ne peut se résumer à la somme de ce qui se voit ou s'entend. 

Une beauté de tous pour tous que seul l'improvisation libre peut faire apparaitre.

Qu'importe alors l'histoire, ce qui se joue est dans l'impossible soudainement accessible. Le voici incroyablement vivant, l’inouï né d'une vérité nue des lieux et des esprits heureux, des moments inventifs, inimitables. Festin.
Qu'importe le nom aussi, le moyen ou qui, car l'essentiel est déjà là, il "suffit" de le découvrir avec curiosité, avec précaution aussi et se laisser aller à cet immense bonheur de savoir que partout et en chacun réside une incroyable poésie d'être.

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La Méthode Maxwell, Première !


Comme s'il avait fallu aller vite. Retrouver les mots, les sons.
La Méthode Maxwell vise une sorte d'épure. Ou d'économie. Un récit, une nouvelle parue dans le recueil "Clémence et l'Acteur nu" aux Éditions la Dragonne en 2008, s'associe au son des saxophones alto et barython, la voix multi-diffusée,  tout autour des spectateurs assis sur des transats, et qui changent sensiblement de statut : de simples regardeurs, les voici également auditeurs...

Une semaine de résidence studieuse et campagnarde.
Une naissance en douceur, le 21 mai, à la Salle Jean Vilar, à Pienne (54), grâce à Scènes & Territoires, et l'EPCI du pays de Landres.
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Rendez-vous à l'automne, à Nancy, puis début 2012 à Paris...

Benoît Fourchard

vendredi 20 mai 2011

Piennes au finish.

Dernier jour avant la première samedi de la "méthode maxwell". Rendez vous 20h30. Pile. On est presque au theatre....
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jeudi 19 mai 2011







Avant première de la Merhode Maxwell. Texte de Benoit Fourchard et mise en jeu de Coco Bernardis.
Tout y est improvisée, modules sonores mobiles qui circulent dessous devant derrière et retraitement de la voix. Un jeu d'équilibristes pariant sur le déséquilibre.
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mercredi 18 mai 2011

Maxwell embobine Piennes....



Campagne, wifi dans le jardin, atelier, beau gite... et Maxwell presque prêt pour la première de samedi ! yeah !
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