vendredi 13 novembre 2020

mardi 10 novembre 2020

mercredi 28 octobre 2020

12000 signes ? reportés !

 Depuis un an, nous les préparions. Depuis l'édition N° 1, en novembre 2019. Mais la crise sanitaire nous obligent à. Nos 12000 Signes, festival entièrement dédié à la Nouvelle, sont reportés à une date ultérieure et non déterminée. En des jours que nous espérons meilleurs en tout cas...

D'ici là, nous vous souhaitons... de bonnes nouvelles ! 






dimanche 28 juin 2020

Se tailler disait-il...

... un nouvelle de Benoît Fourchard, qui paraît dans la revue Brèves N° 116 de juin 2020...

vendredi 29 mai 2020

L'Usine à Gaz

L'étrange parenthèse n'est pas encore refermée.
Alors, en attendant la 2ème édition des 12000 Signes, notre festival de la nouvelle, prévu du 14 au 22 novembre prochain, voici l'enregistrement d'une autre nouvelle de Benoît Fourchard, L'USINE À GAZ, parue dans la revue Brèves N°101, puis dans le recueil EXCURSUS, Editions La Dragonne en 2013.
Et à propos de Brèves, une autre histoire figurera dans son édition de fin juin prochain.
À suivre...

En attendant, bonne écoute !
https://soundcloud.com/user-606856643/lusine-a-gaz
(Musique : Alva Noto)






mercredi 1 avril 2020

dimanche 29 mars 2020

Confinement toujours...

... deux autres histoires, à la demande du CCAM, Scène Nationale de Vandoeuvre, que nous en profitons pour remercier chaleureusement ici.

Bonne écoute !

http://www.centremalraux.com/saison/creation-02-cie-les-fruits-du-hasard?fbclid=IwAR2WpgAZjsgEBZzdJSuQnBsHZrWDnbgL8gET6CfRgydK_Pw7OT3ol8pvVN8

samedi 21 mars 2020

Odile et Greffier

https://soundcloud.com/user-937957012/sets/odile-et-greffier
Il y a peu nous avons créé une petite histoire que nous avons mise en voix et en musique. Nous souhaitons la partager. Elle s'adresse aux petit.e.s. et aux grand.e.s à partir de 3 ans. Ce sont 33 minutes d'écoute.
Elle est interprétée par : Zoé C. , Louna F., Coco Bernardis., Delphine Bardot., Benoît F.ourchard
Musique de Santiago Moreno. Mixage de Nathalie Jacquemin. Texte de Benoît Fourchard. Réalisé par Lila Fourchard.
Illustration : Max Colin
On vous souhaite une bonne écoute et plein de courage en cette drôle de période.


vendredi 20 mars 2020

Odile et Greffier

Corona oblige, le moment est venu de réactiver ce blog que nous avions carrément négligé depuis... un an ! Pour les enfants confinés (et leur parents), nous allons mettre en ligne Odile et Greffier, une histoire de crocodile végétarien et chat malin, et qui n'a rien à voir avec la situation. Mais qui permettra aux enfants dès 3 ans une petite évasion d'une demi-heure... À suivre !...

lundi 4 mars 2019

La Méthode Maxwell Le jeudi 7 mars à 19 heures, À la maison des étudiants ARTEM Rue Michel Dinet à Nancy Réservations : culture@crous-lorraine.fr (un texte de Benoît Fourchard, paru aux éditions la Dragonne dans le recueil de nouvelles Clémence et L'Acteur nu)

mercredi 21 novembre 2018

La Méthode Maxwell, dernière ?...

La Méthode Maxwell, c'est la mise en voix et en musique d'une nouvelle de Benoît Fourchard, parue dans Clémence et l'Acteur Nu, recueil publié par les éditions la Dragonne en 2008. Créée en 2011, avec le soutien de Scène et Territoires en Lorraine, et la bienveillance et l'aide indéfectible de Dominique Répécaud, interprétée par Antoine Arlot et Benoît Fourchard, et mise en scène par Coco Bernardis, La Méthode Maxwell aura été vue une quarantaine de fois, en Lorraine, Alsace et Région parisienne. À Geispolsheim, en Alsace, le vendredi 17 novembre, ce fut probablement la dernière représentation...

mercredi 14 novembre 2018

La Méthode Maxwell à Geispolsheim...

... le vendredi 16 novembre à 19 heures 30, Espace Malraux à Geispolsheim. Avec Antoine Arlot au saxophone et électro acoustique, Benoît Fourchard à la voix, et Coco Bernardis à la mise en scène. Texte de Benoît Fourchard, paru aux éditions la Dragonne en 2008 dans le recueil de nouvelles Clémence et l'Acteur Nu. http://strasbourg.curieux.net/agenda/sortie?row=61484&evenement=espace-malraux-la-methode-maxwell&fbclid=IwAR2eI5HfkVv2MytUakWegm5yGB0Duv8rIyuig9oAsFnkaFhsUig0qMi6I0I

vendredi 21 septembre 2018

Une rentrée vue d’en haut !

Malgré notre décision d’abandonner notre projet Ni Fleurs ni Couronnes de Maylis de Kerangal (voir plus haut, notre article du 5 janvier), les Fruits du Hasard sont loin d’avoir baissé les bras, et se retrouvent même aujourd’hui au cœur d’une belle aventure !
Depuis juin, la compagnie est en résidence à la médiathèque du Haut du Lièvre, à Nancy, pour mener toute une série d’actions : lectures à haute voix, écriture, BD (avec Catherine Créhange, illustratrice), lectures musicales, mini spectacles, et même médiation animale !
Le projet, Vu D’en Haut, se conclura en décembre, avec l’édition d’un livre réunissant l’ensemble des travaux, et, au théâtre de la Manufacture, la mise en voix et en scène des textes écrits au cours de la résidence.
Pour tout savoir : https://vudeno.blogspot.com/

Puis, en collaboration avec l’association 3 Patttes à Un Canard, nous préparons un festival, Les 12000 Signes, qui verra le jour en juin 2019. Au menu, lectures musicales dans de multiples lieux de l’agglomération nancéenne,  rencontres avec les auteurs, tables rondes…
Cet événement sera le prolongement du travail que nous menons depuis des années autour de la Nouvelle (Les Closeries), genre littéraire parfois un peu oublié par les médias, et que nous souhaitons ainsi remettre en lumière.

À suivre…







lundi 5 mars 2018

Rewind à la Marbrerie...

Nous serions très heureux de vous rencontrer à cette occasion… 




Rewind, provisoirement

Aux éditions Koiné

Rencontre et lecture musicale

Avec Antoine Arlot, Coco Bernardis, Benoît Fourchard

La Marbrerie, 
21 Rue Alexis Lepère 
93100 Montreuil 
Métro Mairie de Montreuil



Le samedi 17 mars à 14 heures 






vendredi 5 janvier 2018

2018...

Cher.e.s ami.e.s des Fruits du Hasard,

Le projet Ni Fleurs ni Couronnes, de Maylis de Kerangal, est lancé à la fin de l'été 2016, lorsque les éditions Gallimard et l'auteure du texte nous accordent l'autorisation d'adapter cette longue nouvelle, parue en 2006 aux Editions Verticales, en vue d'un spectacle prévu pour l'automne 2018. 
La toile de fond est le naufrage du Lusitania, transatlantique britannique coulé par les Allemands au large de l’Irlande en mai 1915, élément déclencheur de l’entrée en guerre des Etats-Unis. Moyennant quelques pennies, Finbarr, un garçon un peu rustre, va repêcher les corps, en compagnie d’une fille étrange venue d’ailleurs…
D’emblée, l’écriture musicale de Maylis de Kerangal entre en complète résonnance avec le travail sur le son qu’a entrepris la compagnie depuis plusieurs années.

Au cours de la saison 16/17, nous rencontrons Maylis de Kerangal, qui nous confirme son enthousiasme pour le projet. Un premier dossier est alors envoyé à nos partenaires, lorrains et alsaciens. 
En février 2017, avec Antoine Arlot, nous effectuons un premier laboratoire dans le cadre de notre résidence au lycée Callot de Vandœuvre (54) et décidons alors d'orienter le projet vers une utilisation du son binaural (un son en 3D) et ainsi poursuivre le compagnonnage entre voix et son, dont nous explorons, de spectacles en spectacles, les multiples possibilités.
En fin d'été 2017, nous lançons officiellement le projet, recontactons nos partenaires privilégiés, et étendons nos contacts à une quarantaine de structures. 

Or, que ce soit nos partenaires historiques ou tous les autres contacts pris depuis plusieurs mois, aucune structure n'a souhaité s'engager à nos côtés. Impossible de monter une telle production sans leur soutien. 

Pourtant, sur le papier, notre proposition semblait contenir son lot de belles promesses : un texte magnifique, une technique sonore incroyable et à ce jour bien peu exploitée (le son binaural), une adéquation avec l'Histoire, la commémoration de 14/18. Et nous n'entrerons pas dans les détails de la démarche propre à la compagnie, le dialogue entre écriture contemporaine et recherche sonore, démarche largement éprouvée au cours des années passées. Citons à ce titre Pince de Crabe en 2010, La Méthode Maxwell (2011), Rewind, provisoirement (2014), ou Noirceurs (2016). 
Une recherche que nous pensions poursuivre avec Ni Fleurs ni Couronnes
(D’ailleurs, à ce titre, au cours de l’automne 2017, avec Nathalie Jacquemin, future ingénieure du son du projet, nous rencontrons la société Fichter, à Lannion (Côtes D’Armor), qui nous propose un système de casques et diffusion du son entièrement dédié au binaural. Et comme nous sommes en bord de mer, nous en profitons même pour effectuer quelques repérages et premières prises de sons. Un environnement sonore pas très éloigné de ce qu’on pourrait percevoir sur ces côtes irlandaises…)
Or, si nos dernières productions ont connues des difficultés de plus en plus grandes à voir le jour, malgré le soutien indéfectible de Dominique Répécaud, à qui nous souhaitons particulièrement rendre hommage ici, et le partenariat sans faille de nos tutelles (DRAC, Région, Ville de Nancy), il s'avère aujourd'hui que sur les plus de quarante lieux sollicités pour ce projet, nous n'avons obtenu aucune coproduction, ni pré-achat, ni même résidences. D'ailleurs, outre trois structures véritablement intéressées par le projet, dont le Lieu Unique de Nantes, nous n'avons reçu que quelques réponses négatives, ou hypothétiques, et surtout pas de réponse du tout… 
Bref, vous l'aurez compris, le spectacle n'a aucune chance de voir le jour. 

Il ne s'agit pas d'attenter un procès de qui que ce soit.
Nous souhaitons simplement faire un constat : celui de l'impossibilité aujourd'hui pour les Fruits du Hasard de mener à terme un nouveau projet de création, malgré le geste artistique que nous pensions proposer, un geste authentique et contemporain.
En outre, si nous pouvons comprendre qu'il n'y a définitivement plus assez de place pour tous, il nous est très cruel de constater le peu d'intérêt que notre proposition a suscité. Comme quoi, rien n'est jamais acquis, malgré les heures de vol… 
Nous en sommes bien tristes et amers. Malheureusement, nous n'y pouvons pas grand-chose.  
Dans la situation actuelle, la compagnie est donc dans l'ignorance complète d'un quelconque lendemain.
Elle ne va pas pour autant se dissoudre, et continuera à être un outil potentiel de production et d'emploi, notamment avec Les Closeries, nos lectures musicales consacrées à la Nouvelle, qui devraient poursuivre leur route… D’ailleurs, dans ce cadre, nous envisagerons de reprendre Ni Fleurs ni Couronnes, sous forme de lecture. Bref, nous n’avons peut-être pas encore dit notre dernier mot !
À suivre donc.

Il nous reste à vous adresser nos vœux les plus chaleureux pour cette année 2018.
Et à transformer ces incertitudes en vaste champ des possibles, pour peut-être un jour vous faire partager de nouvelles aventures... 
Désormais en dehors des plateaux.


Coco Bernardis et Benoît Fourchard


(L’équipe de Ni Fleurs ni Couronnes : Coco Bernardis et Laurent Gix, interprètes / Antoine Arlot, création de l’environnement sonore audio-naturaliste, enregistré et créé en direct / Nathalie Jacquemin, ingénieure du son / Benoît Fourchard, adaptation et mise en scène)




mardi 21 novembre 2017

le Salon de la revue...

Les 11 et 12 novembre, au Salon de la Revue, Halle des Blancs Manteaux, le Cafard Hérétique, revue dans laquelle on pourra retrouver 48 Fois, acte 2 de Noirceurs.

On peut commander ici :

http://www.lecafardheretique.fr/_p/prd1/4651831791/product/numéro-9




mardi 7 novembre 2017

48 fois...

À l'occasion de la parution de la nouvelle 48 FOIS dans la revue Le Cafard Hérétique, Benoit sera au salon de la revue, les 11 et 12 novembre, Halle des Blancs-Manteaux, 48 Rue Vieille Du Temple (Paris 4ème).
N'hésitez pas à passer !
Pour rappel, 48 fois, c'est l'acte 2 des Noirceurs....


lundi 9 octobre 2017

48 fois...

Vendredi 13 (octobre), parution de la revue Le Cafard Hérétique, dans laquelle on retrouvera le texte "48 fois", l'acte 2 de Noirceurs...





vendredi 15 septembre 2017

Rewind...

Rewind, provisoirement, LePostagalen: la station webradio

vendredi 16h00, la rentrée de l'Histoire Comme Elle Se Couche en partenariat, avec les Editions Koinè 
Invité : Benoît Fourchard pour sa pièce de théâtre "Rewind provisoirement" et toujours sur LePostagalen: la station webradio autour des micros Christian Bach ; Genevieve Roussel ; Philippe Viot et donc Benoît Fourchard



jeudi 14 septembre 2017

Les Closeries de Joël Egloff

L'humour de Joël Egloff, les audaces musicales d'Antoine Arlot, et les talents culinaires de Farid, ce sera mardi prochain, le 19 septembre, à 19 heures, à la Brasserie du Marché, face au marché d'Haussonville à Nancy.
Et ces histoires saugrenues seront suivies de quelques grignotages évidemment succulents ! 
Et, grâce à Marie Nardin et la Taverne du livre, pour ceux qui voudront poursuivre le voyage, il y aura aussi les livres de Joël Egloff. 

On vous y attend ! 


jeudi 8 juin 2017

Callot à la Taverne du Livre...

De Mauvais Augure

 À Épinal, le sosie de Gainsbourg est accusé d'avoir poignardé le sosie de Johnny.
Ou encore :
À Rennes, un homme défonce la maison de ses voisins avec son bulldozer.
À partir de ces simples faits divers, trente-six nouvelles ont été écrites par un groupe de lycéens du lycée Callot de Vandœuvre, dans le cadre d’une résidence d’artistes menée par Benoît Fourchard, avec la compagnie Les Fruits du Hasard, la Région Grand-Est et la Scène Nationale André Malraux. Le livre, De Mauvais Augure, recueil de toutes ces histoires, est maintenant disponible et sera présenté à la librairie La Taverne du Livre, 
le vendredi 9 juin à 18 h 30. 
Ce sera l’occasion de rencontrer les lycéens-écrivains, et d’entendre quelques extraits de leurs histoires.

Au plaisir de vous y retrouver ! 


jeudi 25 mai 2017

Rewind, le livre !


Rewind, provisoirement, ce fut un spectacle créé en 2014, par la compagnie Les Fruits du Hasard 
C'est aujourd'hui un livre, publié par les éditions Koïné.
À cette occasion, nous serons très heureux de vous en lire quelques extraits. 
Avec un petit verre, bien sûr.

Ce sera le vendredi 2 juin à 19 heures
à la librairie La Taverne du Livre, 11 rue des 4 Églises à Nancy. 

Amitiés

Benoît Fourchard, 

Lecture musicale, avec Coco Bernardis, Delphine Bardot et Antoine Arlot




lundi 8 mai 2017

La Méthode Maxwell

La Méthode Maxwell 

Au Festival Musique Action
Mercredi 10 mai à 19 heures et 21 heures 
Jeudi 11 mai, à 10 heures et 14 heures 30

CCAM - Scène Nationale de Vandœuvre-les-Nancy


Réservations : 03 83 46 15 00 


vendredi 28 avril 2017

Maxwell en mai...


La Méthode Maxwell
les 10 et 11 mai, 
au CCAM-Scène Nationale de Vandoeuvre, 
dans le cadre du festival Musique Action


lundi 10 avril 2017

Rewind, provisoirement...

... toujours en librairie !
On peut aussi le commander en contactant l'éditeur directement par @ : koine.editions@gmail.com



mercredi 29 mars 2017

Des nouvelles du Chapeau de Tétrgonie...

... roman jeunesse de Benoît Fourchard, paru aux éditions du Seuil en octobre 2016, et toujours en librairie !



vendredi 24 mars 2017

À l'occasion de la parution de Rewind, provisoirement aux Éditions Koiné (http://www.edition-koine.fr), Benoît Fourchard vous attend au Salon du Livre de Paris, sur le stand N° 1 P 60 (Éditions Koiné), le vendredi 24 mars de 17 heures à 17 heures 30, et le dimanche 26 mars de 14 heures 30 à 15 heures.


On peut également passer commande directement auprès de l'éditeur : 
Christian Bach / Editions Koiné Bach : koine.editions@gmail.com

Rewind, ou la touche rembobinage des magnétos à cassette.
La mère meurt, entourée de ses trois enfants, Armand, Fanny, Fleur.
Puis on remonte le temps, jour après jour, jusqu’au début de l’agonie, jusqu’à l’enfance.
Echeveau qui se démêle. Résurgence de souvenirs. Ultimes confessions.


Préface d'Isabelle Minière 


mardi 28 février 2017

"Rewind, provisoirement", en librairie


Rewind, provisoirement est en librairie. 
On peut également passer commande directement auprès de l'éditeur : 
Christian Bach / Editions Koiné Bach : koine.editions@gmail.com


Rewind, ou la touche rembobinage des magnétos à cassette.
La mère meurt, entourée de ses trois enfants, Armand, Fanny, Fleur.
Puis on remonte le temps, jour après jour, jusqu’au début de l’agonie, jusqu’à l’enfance.
Echeveau qui se démêle. Résurgence de souvenirs. Ultimes confessions.

Préface d'Isabelle Minière 



jeudi 23 février 2017

Noirceurs à Geispolsheim...

... le dimanche 20 février.
Un grand merci à Laura, et à toute l'équipe de L'Espace Malraux de Geispolsheim (67) !





vendredi 10 février 2017

Rewind, provisoirement...

... est en librairie ! 

En 2014, Rewind, provisoirement était un spectacle  http://lesfruitsduhasard.com/spectacles.html#rewind

C'est aujourd'hui un livre, publié aux éditions Koïné  http://www.edition-koine.fr


mardi 13 décembre 2016

Parole d'étudiante, suite à Noirceurs...

Masterclass 3 : Campus Lettres et Sciences Humaines, le samedi 10 Décembre 2016.
Noirceurs, Benoît Fourchard, par la Compagnie Les Fruits du Hasard.
Introduction :
Noirceurs est un texte de Benoit Fourchard, monté et mise en scène par lui-même et avec l’aide de la compagnie Les Fruits Du Hasard. Il s’agit d’un dyptique musical, nous dévoilant chaque fois un texte interprété par un acteur. Dans la première partie du spectacle, seul un musicien et un acteur sont présent en scène. Quelques éléments de décor les accompagnent. Dans la deuxième partie, le décor disparait, laissant place à 3 douches de lumière qui nous révèlent deux toujours un acteur, mais accompagné de deux musiciens cette fois. Des percussions viennent alors se rajouter à la basse présente depuis le début de la pièce. Ce spectacle est fondé sur le thème du fait divers, avec pour but de nous montrer les travers sombres qui se cachent en chacun de nous, et de quelle façon ils peuvent subitement faire surface après avoir été profondément enfouis pendant tant de temps. Nous aborderont donc ce thème de la violence et la façon dont il est mis en scène dans le spectacle, notamment par les jeux de lumière et le son.
La représentation :
La violence peut être représentée par de nombreux moyens au théâtre : dans les paroles, les dialogues, avec des mots durs et blessants ; dans des gestes brutaux, des regards pleins de colère ou d’agressivité ; des mouvements rapides, furtifs, des courses poursuite, des assassinats… mais ici, bien que les textes soient parfois d’une cruauté rude, c’est aussi dans les lumières et les sons que l’on retrouve cette violence.
L’éclairage, d’abord, est disposé et utilisé d’une manière peu commune au théâtre, car il n’est pas géré par une régie mais par l’acteur lui-même. Il dispose de plusieurs lampes de bureau sur une table métallique dans la première partie, ainsi que de lampes posées au sol au proscénium et éclairant vers le haut (il peut les allumées avec son pied grace à des interrupteurs au sol).  On a donc des lumières brut, loin d’un éclairage doux et tamisé, mais bien au contraire, assez agressif, tant pour l’acteur lorsqu’il est éclairé en plein visage. Ce sont des lumières crues et non pas chaudes. L’ambiance est donc déjà posée : cela ne sera pas fait pour mettre le spectateur tout à fait à l’aise. Dans cette première atmosphère arrive, en plus de cela, un personnage au sourire cruel, on y verrait presque des dents acérées. Le regard fixé sur le public, qui devient alors la famille Henriot, il lui adresse alors les premiers mots de la pièce, lesquels sont plutôt tranchants…
Dans la deuxième partie, l’éclairage est totalement différent, et a pourtant ceci de commun : il est tout aussi violent. Des douches droites, fines, aigues, d’une lumière toujours froide tombent sur le comédien placé au milieu et les deux comédiens placés sur les deux côtés. Le reste est noir, profondément noir. Par moment, on peut même avoir l’impression quand on fixe le comédien, que seul son visage se détache du reste de la scène. Il y a donc ici un grand travail de clair-obscur. Ceci donne un visuel déchiré, en quelque sorte, comme si les personnages que l’on entrevoit se détachaient de cette obscurité, parfois oppressante. Ici encore, le spectateur n’est pas mis à l’aise. Ceci est aussi renforcé par la diction du comédien, très monotone et sourde, puissante et grave, insensible en fait. Le texte, lui aussi, augmente cet effet par son caractère très descriptif, jusque dans les moindres détails de l’action qui se déroule, presque comme si l’on voyait les ombres des personnages décrits sous nos yeux. On pourrait même les voir se tuer, se déchirer l’un l’autre, se regarder froidement.
Pour ce qui est du son, il n’est pas géré par le comédien cette fois, mais par une régie qui se trouve elle-même bien présente en scène. Dans la première partie, plusieurs instruments sont utilisés, dont une guitare électrique et un violoncelle, mais les sons sont souvent électrisés, remasterisés, en direct grace à tout un équipement technique, et, probablement, grace à des enregistrements préalables aussi. La voix du comédien est aussi modifiée par moment, lui donnant des allures encore plus menaçantes. Dans la deuxième partie, on a cette fois une guitare électrique toujours, et une batterie, qui se permet d’ailleurs de nombreuses expérimentations avec toute sorte d’objets métalliques, rêches, et granuleux, rendant des sons aigus, griffants, sifflants, parfois assez désagréables. Des sons dans tous les cas discordants, qui vont de pair avec les discours des personnages, et leur esprit qui perd pied, puis tombe brutalement dans la folie. On peut aussi remarquer que les silences mettent merveilleusement bien en valeur ces textes, leur donnant une résonnance d’autant plus forte. On a parfois ce léger temps de silence, où, en tant que spectateur, on peut être plongé dans une certaine réflexion par rapport au personnage et à ses actes : Mais qui est-il réellement ? Que veut-il faire ? Que va-t-il faire ? Jusqu’où ira-t-il vraiment ? Etc.
Je crois aussi qu’une chose notable dans ce spectacle est qu’il nous présente deux cas : le premier, avec cette femme qui a déjà basculer dans la folie avant que cela ne commence, par le fait d’évènements antérieurs ; et le deuxième, qui, lui, bascule « de l’autre côté » devant nous.
La masterclass :
Durant la masterclass, nous avons commencé par parler du spectacle avec Benoit Fourchard (auteur et metteur en scène de cette pièce) et de Virginie Hoppé (responsable au centre culturel André Malraux). Nous avons donc aussi pu parler du rôle des centres culturels comme celui-ci, de leurs actions, et des différents types de spectacles qui y prenaient vie. Nous avons ensuite commencé à parler de la formation du spectacle lui-même, et des choix de l’auteur. Ce spectacle est un dyptique, composé de deux « tableaux » : le premier étant « Cette chère Simone », où l’on nous montre ce personnage de Simone Weber connu dans Nancy pour les assassinats de ses divers compagnons, et le deuxième qui s’intitule « 48 fois », où l’on représente un mari qui a tué sa femme de 48 coups de couteaux (Beaucoup plus dans la réalité mais l’auteur a adapté).
Benoit Fourchard nous confi que la plupart des éléments présents dans les deux parties sont réelles, étant donné que ces histoires sont tirées de fait divers ayant bien eu lieu, mais que d’autres ont été supprimés, car on ne peut pas tout montrer sinon cela serait beaucoup trop long, ou encore ajoutés et créés par lui. Par exemple, le nombre de coups de couteaux, la poupée nommée Vassili de Mme Weber, ou le nom de la famille « Henriot », sont des adaptations ou des inventions de Mr. Fourchard. Par contre, on sait que Simone appelait réellement le juge s’occupant de son affaire « mon poussin », car elle avait lié une relation très proche et spéciale avec lui, ou que le meurtre dans le deuxième volet s’est bien passé dans de telles conditions (dans l’escalier, et avec préméditations car il avait réellement enfermé les enfants). Benoit Fourchard a notamment pu avoir de l’aide d’un témoin ayant assisté au meurtre au moment où il s’est passé pour ce deuxième volet, et a fait de nombreuse recherches pour les deux affaires, en leur trouvant cette caractéristique commune : elle révèlent toutes deux un basculement psychologique des personnages, qui, dans les deux cas, sont perdus, et finissent par sombrer dans une sorte de folie.
Après avoir échangé sur le sujet, nous avons réalisé un petit travail d’écriture. Avec l’aide de Mr. Fourchard, nous avons d’abord constitué deux phrases simples répondant à la question : « qui fait quoi, où, et quand ? ». A partir de ces deux phrases, nous en avons développé une, en y ajoutant quelques détails sur les conditions de l’action, qui nous a servi de base à une petite histoire un peu plus longue. Dans la plupart des cas, ce que nous avons écrit était en fait une scène d’exposition, avec beaucoup de description du cadre de l’action, de l’ambiance, de la lumière, des lieux, etc.
Pour continuer cet exercice, nous avons ensuite tiré au sort un fait divers résumé en une ou deux phrases, dont nous devions écrire l’histoire, sous la forme de notre choix. Cela pouvait donc avoir un style journalistique, comme être un dialogue, ou un récit, ou un texte déjà plus théâtralisé. Seulement, notre personnage principale n’avait pas pour obligation d’être le responsable réel de l’action telle qu’elle était énoncée, on pouvait très bien avoir un objet ou un acteur tout à fait secondaire comme élément principal et déclencheur de l’action.
Nous avons fini cette masterclass en lisant nos textes devant le groupe et en discutant au sujet de chaque texte et de la manière dont nous l’avions compris. Nous avons remarqué, comme nous l’avait justement dit Benoit Fourchard, que certaines choses, qui nous semblaient claires, restaient difficiles à comprendre sans explications lorsque l’on découvre le texte.
Nous avons eu la chance, pour la première fois dans une séance de masterclass, de faire un travail d’écriture, plutôt qu’un travail de mise en voix d’un texte, ce qui fût très intéressant. Nous avons pu, par ce biais, laisser libre-cours à notre imagination d’une autre manière que par nos choix d’interprétation.

De plus, Benoit Fourchard est quelqu’un de très ouvert et qui a pu nous donner beaucoup de pistes de réflexion artistiques, qui nous a très bien guidé dans la mise par écrit de nos idées, tout en nous laissant une grande liberté. Encore une fois, ce travail a été très enrichissant pour chacun de nous je pense, car il est, lui-aussi, reparti avec de nouvelles idées pour d’autres ateliers de ce genre !

lundi 12 décembre 2016

Noirceurs, photos...

C'était du 1er au 11 décembre, au LEM (11 Grand rue à Nancy), dans le cadre de la programmation du CCAM, et ce fut une très belle aventure !...
Avec Laurent Gix, Gabriel Fabing, Michel Deltruc, Phil Colin, Manu Humeau, Florian Martin, Benoît Fourchard...
Sans oublier Nini Marouzé, Delphine Bardot, Daniel Trento et nos amies Laure et Fred de la Poulie Production.







(Photos Gérard Savin)


Noirceurs, magazine Poly de novembre...


dimanche 27 novembre 2016

Noirceurs...

... on ne pourra pas ne pas penser à lui : ce spectacle n'aurait jamais vu le jour sans son soutien indéfectible. 
Cher Dominique, nous te dédions ces Noirceurs...

Noirceurs, au LEM (11 grand rue à Nancy), dans la programmation du CCAM - Scène Nationale de Vandœuvre, 
du 1er au 11 décembre. 
Et il est prudent de réserver : 
03 83 35 35 14 (LEM) ou 03 83 56 15 00 (CCAM)

http://lelem.fr


lundi 21 novembre 2016

Pour Dom…

On l’avait cru inoxydable, définitivement lié aux murs blancs du CCAM.
On n’arrivait même pas à l’envisager en retraite. Un mot incongru. Un mot dont se demande même ce qu’il aurait pu faire.
Alors, après l’incrédulité, puis la sidération, puis l’abattement, on prend maintenant conscience du vide. Un vide sidéral.
Vide aujourd’hui, dans nos têtes, dans nos cœurs. Vide pour les siens. Pour ses proches. Pour sa famille. Pour l’équipe du CCAM.
Et puis, vide de demain, vide pour tous les artistes, nombreux, et notamment ceux qui résident et travaillent en région. Ces artistes qu’il a soutenus, un soutien pas que moral, un soutien jamais timide ni du bout des lèvres ni juste pour la forme, un soutien souvent envers et contre tout et contre vents et marées, et même parfois contre l’avis de ses pairs. Ces artistes qu’il écoutait, le regard bleu gris, pénétrant et silencieux, une écoute qui n’en pensait pas moins, et qui d’un mot savait conseiller ou réorienter un projet.
Alors, avec le temps, lorsque chacun sera parvenu à transformer cette grande tristesse en souvenir joyeux, il conviendra de se poser la question : comment combler ce vide ?
Mais ça, c’est déjà une autre histoire.
Une histoire où tout reste à écrire…