vendredi 11 avril 2014

Maxwell, à écouter...

https://www.youtube.com/watch?v=PCsmiEQoa1k

C'est un saxophone qui ouvre (00:00 - 09:00) et dévoile l'étrange histoire de Maxwell et de ses adeptes (09:10)... jusqu'à la chute (01:05:11).

Personne ne sait ce qui va vraiment se passer, ni le musicien ni le narrateur. Et pour se laisser baigner d
e cette Odyssée aux fins inconnues, les auditeurs se laissent aller au creux des chaises longues qui entourent le drame. 

De partout s'infiltre la voix et les souffles, c'est une aventure de la caresse, une plongée par les sens, un suspens aux résolutions incertaines.

Voilà le territoire de ce bac à sable sonore. Ici tout est improvisé, l'environnement acoustique comme la dramaturgie, seul le texte pré-existe et se laisse déconstruire selon le gout du présent et des accidents bienveillants (il y avait par exemple un feu d'artifice , dehors, au début de la représentation...). 
Embarqués dans l'imprévisible, spectateurs et constructeurs se mêlent, complice et liés, dans une heure où la pénombre laisse rêveur, presque dormeur.

Coco Bernardis a mis en scène cet endroit que l'on pourrait imaginer comme un rite, doux et physique. Antoine Arlot a lui fait circuler les paysages sonores et éphémères de ce vol de nuit.


Mise en scène Coco Bernardis, voix de Benoit Fourchard, spatialisation sonore Jeff Gondek et musique d'Antoine Arlot.

La Méthode Maxwell est aussi une nouvelle de Benoit Fourchard tiré du recueil "Clémence et L'Acteur Nu ", aux Éditions La Dragonne.

Aucun commentaire: